Rose Bayle : Facteur Grignan: Dernières mises au point

Format 13 X 18, 240 pages.

Une histoire locale ? Ou grande Histoire?

D'abord je ne suis pas historienne, mais écrivain, c'est à mes lecteurs de se faire une idée. Dans ma préface, je suggère que c'est une histoire locale, qui a eu des répercutions nationales, dont le retentissement a dépassé les frontières. Mais à vrai dire, je confirme que c’est aujourd'hui, une histoire qui n'a aucune réalité, si je puis dire, elle ne fait pas partie de notre mémoire ou imaginaire national ou même local. Pour ainsi dire, cette histoire part de rien du tout, et pourtant... Et l'année charnière de 1899 qui a malmené le nouveau Président de la République Émile Loubet, avec des enjeux (symboliques et politique) qui n'ont jamais été explicités, a bien eu lieu. Pour ma part, j'espère contribuer un tout petit peu, à un changement de regard sur cette époque et surtout Loubet, tandis que mon livre est un appel, depuis la Drôme, à l'empathie sur ce sujet.

Et Marcel Proust ?

Vous avez remarqué que je mets Marcel Proust en avant dans la présentation de mon livre ? Je confirme que c'est plus qu'une accroche. Cet aspect est l'atout de mon roman, presque sa raison d'être, en ce que ça change la donne du point de vue de l'histoire littéraire, à commencer par ce que l'on connait sur Marcel Proust. C'est ma conviction, cette histoire est un tournant sur tout ce qui touche à la vie et de l’œuvre de ce grand écrivain, tandis que j'aimerais voir les spécialistes et universitaires (nombreux), attachés aux études Proustiennes, prendre le relais démontrer et reconnaitre son intérêt et sa pertinence, vis-à-vis de ce qui n'a jamais était dit et qui est si difficile à dire.

Sans Proust, je ne sais pas si je serais allée aussi loin dans cette histoire qui va (diplomatiquement) à rebours de tout, en espérant avoir été à la hauteur. Et certes, si j'avais Proust en tête tandis que je l'écrivais, je ne savais pas encore tout ce que maintenant je sais sur lui, tandis je n'en finis pas de découvrir de nouveaux indices qui, j'ose dire, confortent mon propos... En cela, Proust m'a encore plus accompagné après la phase de rédaction de mon histoire, où je constate qu'écrire un livre ne suffit pas, tandis qu'il faut faire en sorte qu'il soit lu et qu'il existe enfin. Y croire.

dimanche 29 septembre 2013

Dernières mises au point