(Mis en ligne le 14 octobre 2014, revu le 3 janvier 2015, enlevé et remis en ligne ce 6 décembre 2015)
Incompréhension...
C'est effrayant que de se dire que cela,
Vers quoi on se détermine et s'achemine,
Vous voit tranquillement vous débattre dans la déprime,
Vous regarde complaisamment patauger dans le pathos,
Est-ce possible que celui-ci, celui envers qui l'on ne peut pas être plus compréhensive, à qui on tient plus qu'à soi-même... ( Si, si, j'insiste ! Avec patience, ménagements, égards, avec même le sacrifice de notre propre confort, de nos entreprises immédiates ou sur long terme, nos projets académiques, notre travail d'écrivain, de nos ambitions les plus légitimes... Tout cela comme depuis vingt ans et renouvelé pareil depuis vingt mois) ne se souci pas le moins du monde de l'autre que nous sommes, n'ayant pas le minimum de prévenance et de réciprocité, d'attention et de bienveillance ? Tandis qu'on se casse la tête sur un problème insoluble, qu'en l'état l'on ne comprend pas, que l'on ne peut pas comprendre... dont on s'exige tant et s'accuse, se reproche de ne pas comprendre... Pas un geste, pas un mot, pas un signe, pas un indice qui aurait clarifié les choses, aidé, soulagé. Au contraire, tout pour induire en erreur, brouiller les pistes, vous barrer la route, envenimer les choses et problématiser, capitaliser sur des malentendus et leurs emprises, les cumuler et accessoirement-intrinsèquement vous pousser à la faute... l'échec.
Mais, peu importe ce que je vous ai amené... Je vous ai dérangé ? Pardon. Vous m'aviez pourtant dit que ça vous intéressait... Quelle erreur! J'ai perdu mon temps. Et maintenant
laisser tomber ? Que clamer ? Que
revendiquer ? Je suis désolée. Tenez donc : c'est moi qui m'excuse. Mais si, j'insiste, il le faut ! Mais comment se sentir quitte et s'estimer dégagé, délié...
Mais tout ce temps perdu, alors que l'on (je) était là, déterminé et prêt à tout pour d'abord tenir, faire face et avancer... Vers quoi se tourner ? Comment se retourner ? En
revenir ?
Incompréhension...
C'est effrayant que de se dire que cela,
Vers quoi on se détermine et s'achemine,
Vous voit tranquillement vous débattre dans la déprime,
Vous regarde complaisamment patauger dans le pathos,
Vous
prépare le terrain de la névrose...
En arriver à cela, en dernière extrémité... Parce que l'on ne se défend pas... Parce que l'on protègerait cet autre que soi, de lui-même, de sa propre et incompréhensible logique à la provocations... Mais qu'est-ce que je vous ai fait ?
En arriver à cela, en dernière extrémité... Parce que l'on ne se défend pas... Parce que l'on protègerait cet autre que soi, de lui-même, de sa propre et incompréhensible logique à la provocations... Mais qu'est-ce que je vous ai fait ?
Est-ce possible que celui-ci, celui envers qui l'on ne peut pas être plus compréhensive, à qui on tient plus qu'à soi-même... ( Si, si, j'insiste ! Avec patience, ménagements, égards, avec même le sacrifice de notre propre confort, de nos entreprises immédiates ou sur long terme, nos projets académiques, notre travail d'écrivain, de nos ambitions les plus légitimes... Tout cela comme depuis vingt ans et renouvelé pareil depuis vingt mois) ne se souci pas le moins du monde de l'autre que nous sommes, n'ayant pas le minimum de prévenance et de réciprocité, d'attention et de bienveillance ? Tandis qu'on se casse la tête sur un problème insoluble, qu'en l'état l'on ne comprend pas, que l'on ne peut pas comprendre... dont on s'exige tant et s'accuse, se reproche de ne pas comprendre... Pas un geste, pas un mot, pas un signe, pas un indice qui aurait clarifié les choses, aidé, soulagé. Au contraire, tout pour induire en erreur, brouiller les pistes, vous barrer la route, envenimer les choses et problématiser, capitaliser sur des malentendus et leurs emprises, les cumuler et accessoirement-intrinsèquement vous pousser à la faute... l'échec.
Écœurement que d'avoir été laissée
dans la plus complète incompréhension, quand il aurait suffit de
quelques mots pour éclairer l'incompréhensible... collusion (depuis le début, n'est-ce pas ?). Des mois durant,
sans avancer en voulant tellement avancer et rien... (et
rien,
nul secours, pas de quartier, quand on se débat vainement,
sans savoir sur ce quoi ça s'articulait et qui changeait tout. Ca
change tout ! C'était donc cela !)... Sans doute que l'on voulait,
on pensait, sauver les apparences ou ses simulacres (ce que j'avais
donc en face ?)... Alors vingt ans ou vingt mois après, même
haut-le-cœur et lassitude, pour ce qui, pour moi, démissionnaire et
mercenaire n'a pas de
visage, d'assise, de consistance, de raison d'être... Je me dis écœurée-vaincue-anéantie
par de vains "vainqueurs" et je me re-écris purement et
simplement "Défaite". "DÉFAITE", si vous entendez ! Par pitié ! Revenant a ça une fois pour toute, pour ne plus y revenir. Et puis
cette évidence désormais scellée, qu'il me faut donc pointer, accuser : ce que vingt ans ou vingt mois
n'ont pas fait...
Comment
dire ? Moi, je
croyais que l'on voulait la même chose : quelque chose de bien...
Cette IDÉE ! Sinon quoi ? Et quoi
d'autre que le mot juste, le mot vrai, attendu à sa place, le "mot"
qui soulage, panse, guéri, allège, libère, circule, communique,
réconcilie, accorde... Comme si ça se pouvait et parce qu'il le faut,
parce qu'il n'y a rien d'autre à faire à la place. En tout cas, ne
voulant rien moins qu'aller en cette direction et définitivement engagé,
s'y maintenir.
Sinon quoi ? Quand on n'est pas arrivé et que l'on n'arrive pas ? Faire ce qui
reste à faire, aussi bien et ainsi que ce qu'on l'a déjà montré,
accompli, signifié, tel qu'on sait le faire, hors récipiendaire et
abstraction de destinataire... Avec le COURAGE de cela. Surtout s'alléger
de ce qui retient et pèse,
passer outre et pousser, tendre, encore un peu plus loin, un
peu plus, continuer,
plus que tout, savoir pour soi-même le travail que
l'on mène et conduit, avec ou sans réciprocité ou compréhension, avec ou sans : "MERCI" ou "
BRAVO ". Tout pareil.